La récente hausse du prix du carburant oblige les banques à d’autant plus considérer la distance domicile-travail avant l’octroi d’un crédit immobilier.
La hausse des prix de l’énergie en cause
La hausse des tarifs de l’énergie engendrée par le conflit russo-ukrainien pousse les banques à étudier la distance entre la localisation d’un bien immobilier et le lieu de travail de son acquéreur. Compte tenu du poste important de dépenses que sont devenus essence et gazole, les banques associent désormais cette inflation au taux d’endettement accordé aux emprunteurs. Le but étant d’éviter le surendettement et le non-remboursement du crédit.
Un coût considéré dès 30 kilomètres de distance
Les banques intègrent désormais vos frais de déplacements dès 30 kilomètres de distance. Selon l’analyse de Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer, parcourir 100 kilomètres par jour chacun pour un couple représente actuellement un coût de 500 à 600 euros chaque mois. Dans un contexte de resserrement des critères d’octroi d’un prêt immobilier, ce paramètre vient rendre un peu plus complexe le financement d’un projet. Plus que jamais, il faut optimiser son dossier de crédit immobilier.
Un lien avec la situation actuelle du marché immobilier
Depuis la crise sanitaire, les Français se tournent vers des logements plus spacieux, et souvent dotés d’un extérieur. Cela les oblige à s’éloigner des villes, où les surfaces habitables sont majoritairement exiguës et dépourvues d’extérieur pour la plupart. De ce fait, le recours à leurs véhicules personnels est plus fréquent. Par ailleurs ce phénomène a accru le prix des maisons situées en pourtour des grandes villes. La population est donc contrainte de chercher un bien à un prix plus abordable, plus éloigné encore, d’où une considération plus forte de la part des banques.
Alors, prêt.e à détailler votre poste de dépenses en carburant ?!
